À l’approche du mois sacré de Ramadan, le Maroc se trouve confronté à des défis économiques majeurs, exacerbés par la sécheresse et l’inflation. Cette conjoncture complexe pousse de nombreuses familles à reconsidérer leur mode de vie pendant ce mois de jeûne, traditionnellement associé à une consommation abondante et variée.
La table marocaine, réputée pour sa richesse et sa diversité au sein du monde arabe et musulman pendant Ramadan, attire généralement une forte affluence de consommateurs, ce qui dynamise positivement le marché national et le commerce en général. Cependant, les conditions économiques et climatiques actuelles ont un impact significatif sur le niveau de vie des familles et leur pouvoir d’achat.
Selon les observations d’un expert économique, l’inflation et la sécheresse auront un impact clair sur le mode de consommation des familles marocaines pendant Ramadan, notamment sur le plan psychologique. Les pressions exercées sur les denrées alimentaires risquent de susciter une certaine frustration chez les familles, qui aspirent à consommer certains produits spécifiques pendant ce mois sacré.
L’expert souligne également une augmentation significative des prix des produits de première nécessité, ce qui affectera le pouvoir d’achat des citoyens ordinaires, en particulier ceux des classes moyennes et pauvres, qui consacrent une part importante de leurs revenus à la consommation et à l’alimentation.
De son côté, un analyste économique met en lumière les difficultés rencontrées par les familles marocaines, notamment celles à revenu limité, qui subissent les effets de l’inflation et des années successives de sécheresse. Cette situation conduit de nombreuses familles à renoncer aux produits de luxe et à restreindre leur consommation alimentaire pendant Ramadan.
L’analyste note toutefois une baisse des prix des légumes sur le marché national, largement consommés par les familles marocaines pendant ce mois sacré. Malgré cela, il prévoit une baisse de l’affluence dans les marchés de Ramadan cette année, en raison de la diminution du pouvoir d’achat des familles.
En conclusion, le mois sacré de Ramadan, bien qu’étant une période de dévotion religieuse, présente également des défis économiques importants pour les familles marocaines. L’impact de la sécheresse et de l’inflation nécessite une adaptation et une gestion prudente des ressources, afin de préserver l’équilibre nutritionnel des familles et de maintenir une activité économique stable durant cette période cruciale.