La police nationale espagnole à Melilla a récemment mis fin aux activités d’un réseau criminel composé de cinq Espagnols, impliqués dans une opération de vente de contrats de location falsifiés à des immigrants marocains en situation irrégulière. Chaque victime de ce stratagème frauduleux a dû débourser la somme de 2000 euros.
Selon « Europa Press », l’affaire a été mise au jour suite à la découverte d’enregistrements frauduleux au registre municipal de Melilla. Ces enregistrements concernaient plusieurs citoyens marocains qui se trouvaient dans une situation administrative irrégulière et qui avaient été piégés par de faux contrats de location.
Un employé d’une agence locale, de nationalité espagnole, jouait un rôle central dans cette escroquerie. Il ciblait des citoyens marocains en quête d’une adresse officielle à Melilla, nécessaire pour la régularisation de leur statut légal en Espagne. La supercherie impliquait la rédaction de contrats de location pour un logement appartenant à une femme dont la signature avait été contrefaite par son ex-mari, sans son consentement. Ce subterfuge permettait aux escrocs de réaliser toutes les démarches légales nécessaires pour l’enregistrement fictif des locataires au registre municipal.
L’agence de presse a révélé que six citoyens marocains avaient été enregistrés par ce biais, chacun versant environ 2000 euros. Ces fonds étaient ensuite répartis entre les membres du réseau, désormais accusés de falsification de documents et de violation des droits des citoyens étrangers. Cette opération souligne la vulnérabilité des migrants face aux réseaux criminels exploitant leur situation précaire pour des gains financiers illicites.