Le Premier ministre marocain, Aziz Akhannouch, a appelé les enseignants grévistes à reprendre le travail et a exprimé la volonté du gouvernement d’écouter leurs revendications. Lors d’une réunion avec des membres de la majorité gouvernementale, Akhannouch a souligné l’engagement du gouvernement à résoudre les problèmes soulevés dans les grèves.
Une commission composée de plusieurs ministres a été formée pour discuter des solutions possibles, en adéquation avec les ressources de l’État. Il s’agit de Chakib Benmoussa, ministre de l’Éducation Nationale et de l’Enseignement Primaire et des Sports, Younes Sekkouri, ministre de l’Intégration Économique, des Petites Entreprises, de l’Emploi et des Compétences, et Fouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget.
Contrairement aux déclarations du Premier ministre marocain, Aziz Akhannouch, qui s’est dit prêt à dialoguer avec les enseignants grévistes pour résoudre leurs problèmes, le Secrétaire général du Parti de l’Authenticité et de la Modernité, Abdelatif Oaahbi, a annoncé que le gouvernement ne ferait aucune concession aux grévistes. Il a affirmé que la majorité soutient Chakib Benmoussa, ministre de l’Éducation, et que le gouvernement ne céderait pas sous la pression des grèves.
Nizar Baraka a quant à lui appelé à un équilibre, soulignant l’importance de la qualité de l’éducation et du renforcement des syndicats.
Akhannouch a souligné qu’il superviserait le suivi des prochaines réunions jusqu’à ce que des solutions conformes aux capacités de l’État soient trouvées.
Dans l’analyse de la situation des grèves des enseignants au Maroc, on observe une dynamique intéressante, presque théâtrale, entre « le gentil et le méchant ». D’un côté, Akhannouch, en « gentil », semble adopter une approche conciliante, ouverte au dialogue et à la recherche de solutions équitables. De l’autre, Ouahbi, en « méchant », tient une ligne plus dure, refusant toute concession. Cette dichotomie met en relief les différentes stratégies au sein du gouvernement pour gérer la crise, illustrant la complexité des enjeux politiques et sociaux impliqués.
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Mounir SBAI
1 année il y a
l’enseignement public a rendu son âme depuis plusieurs années au profit du lobby du privé. il est temps de revoir les choses et de remettre le problème sur les rails. tout a commencé avec le primaire pour finir avec le supérieur. la classe moyenne ne peut pas suivre (si classe moyenne existe toujours). aucun changement ne peut se faire sans rendre leur dignité aux enseignants.
l’enseignement public a rendu son âme depuis plusieurs années au profit du lobby du privé. il est temps de revoir les choses et de remettre le problème sur les rails. tout a commencé avec le primaire pour finir avec le supérieur. la classe moyenne ne peut pas suivre (si classe moyenne existe toujours). aucun changement ne peut se faire sans rendre leur dignité aux enseignants.