Le gouvernement se prépare à un round de dialogue social tendu en septembre, en parallèle avec les tractations pour la loi de Finances 2024. Les centrales syndicales, militantes pour une augmentation des salaires et une réduction de l’impôt sur le revenu (IR), sont en désaccord avec les orientations du Chef du gouvernement. Ces orientations n’offrent aucune mesure concrète pour améliorer le pouvoir d’achat, gravement touché par l’inflation et la hausse des prix.
L’Union marocaine du travail (UMT) exprime une «déception» concernant la note d’orientation du projet de loi de Finances pour 2024, car elle ne mentionne pas la baisse de l’IR. Le secrétaire général de l’UMT, Miloudi Moukharik, souligne que l’impôt est un mécanisme essentiel pour augmenter les revenus et exige une équité fiscale.
Le Chef du gouvernement, quant à lui, met l’accent sur la baisse de l’inflation et la rationalisation des dépenses publiques. Il s’engage à continuer le dialogue social et à mettre en œuvre des accords pour améliorer les revenus des salariés.
Le round de dialogue social, au point mort depuis des mois, semble s’orienter vers une confrontation. Le climat est tendu, et les négociations s’annoncent ardues.