Ce dimanche 3 mars, la 159ème session ministérielle du Conseil de coopération du Golfe (CCG) s’est tenue à Riyad, en Arabie saoudite, réunissant les chefs de la diplomatie des six pays membres ainsi que des ministres des Affaires étrangères marocain, égyptien et jordanien. Cette réunion a été l’occasion de discuter de la situation en Palestine, notamment dans la bande de Gaza, et de réaffirmer le soutien ferme du CCG à la marocanité du Sahara et à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc.
L’importance de cette réunion conjointe avec le Maroc a été soulignée par le secrétaire général du CCG, Jasem Mohammed Al-Budaiwi, qui a rappelé les liens historiques et fraternelles qui unissent les deux parties. Il a également salué l’initiative du roi Mohammed VI visant à ouvrir un accès à la façade atlantique pour les États enclavés du Sahel.
Cette affirmation du soutien du CCG au Maroc intervient alors que Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’armée algérienne, entame une visite au Qatar. Officiellement, cette visite est destinée à assister à une exposition et conférence internationale de défense maritime. Cependant, les observateurs notent que Chengriha semble chercher à jouer un rôle diplomatique pour l’Algérie, malgré les revers et les humiliations qu’il a subis lors de ses récentes visites à l’étranger.
En effet, à plusieurs reprises, Chengriha a tenté de s’affirmer comme un acteur majeur de la diplomatie algérienne, mais ses efforts se sont soldés par des échecs cuisants. En février dernier, il a été humilié en Arabie saoudite, où le prince héritier Mohammed Ben Salmane a refusé de le recevoir. De plus, sa visite à Kigali a entraîné une crise diplomatique avec la République démocratique du Congo.
Cette série de revers met en évidence les limites de la diplomatie menée par Chengriha et souligne l’importance pour l’Algérie de revoir sa stratégie diplomatique. En attendant, la diplomatie marocaine continue de remporter des succès, renforçant ainsi la position du Maroc sur la scène internationale.