Dans le domaine de la diplomatie, les terrains de jeu peuvent parfois surprendre. Cette fois-ci, nous ne sommes pas sur le terrain de football où le Maroc et l’Afrique du Sud se sont affrontés, mais plutôt dans l’arène de la diplomatie, où l’Afrique du Sud semble jouer un rôle singulier sous les directives de l’Algérie pour contrer les intérêts du Maroc. La cheffe de la diplomatie sud-africaine, Naledi Pandor, s’est récemment exprimée sur la visite de l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara, Staffan de Mistura, en Afrique du Sud, sans dévoiler les détails de leur rencontre.
Une Immixtion Diplomatique
L’Afrique du Sud ne se contente pas de prendre des positions au sein de l’ONU ou de participer à des événements internationaux. Elle va plus loin en invitant l’émissaire onusien chargé de la question du Sahara pour des discussions bilatérales. Un geste qui, rappelons-le, concerne principalement l’Algérie, le Maroc, la Mauritanie, et le front séparatiste du polisario. D’autres acteurs, tels que la France, l’Espagne, et les États-Unis, sont également impliqués dans le processus de résolution en raison de leur rôle historique et de leur position au sein du Conseil de sécurité.
Cohésion Pro-séparatiste et Anti-marocaine
Cependant, l’implication de l’Afrique du Sud dans ce dossier semble davantage servir les intérêts de l’Algérie, créatrice du polisario. Alger et Pretoria forment une alliance manifestement pro-séparatiste et anti-marocaine. L’Afrique du Sud se positionne comme le porte-parole de l’Algérie au sein des instances onusiennes, assumant ainsi un rôle peu bénéfique pour la résolution du dossier.
Des Rencontres Révélatrices
La semaine dernière, deux rencontres autour du Sahara ont eu lieu à Pretoria. L’une entre la ministre des Affaires étrangères et l’Envoyé personnel d’Antonio Guterres, et l’autre entre le représentant du polisario en Afrique du Sud et la vice-ministre des Affaires étrangères sud-africaine. Ces rencontres laissent transparaître clairement la partialité de l’Afrique du Sud dans cette affaire.
Nébuleuses Propositions
Lors d’un point de presse, Naledi Pandor a évoqué des discussions « utiles » portant sur le Sahara, sans toutefois fournir de détails. Il est inhabituel que l’Afrique du Sud présente des propositions pour un dossier qui ne la concerne ni de près ni de loin. Ces discussions confidentielles soulèvent des interrogations sur les intentions réelles de l’Afrique du Sud, d’autant plus qu’une rencontre avec le polisario a eu lieu le même jour.
Blocage et Complicité Dénoncés par le Maroc
Le Maroc a déjà dénoncé la complicité « malveillante » entre l’Afrique du Sud et l’Algérie, allant au-delà des simples déplacements de responsables sud-africains en Algérie ou de la politisation d’événements sportifs. L’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, a précédemment dénoncé la complicité de ces deux pays, soulignant l' »appropriation inconditionnelle » par l’Afrique du Sud des positions de l’Algérie et son « aveugle soutien idéologique » au mouvement séparatiste du polisario.
Dans le monde complexe de la diplomatie, où les enjeux se jouent sur un terrain bien différent de celui du sport, le Maroc se positionne avec une détermination inébranlable. Si, dans un match de football, le Maroc pourrait accepter de perdre sans critiquer le mauvais arbitrage, il en va tout autrement dans le domaine de la politique, surtout lorsqu’il s’agit du Sahara Marocain. La diplomatie marocaine refuse de plier face à des manœuvres trompeuses et à des alliances pro-séparatistes. Les enjeux sont bien plus importants, touchant à l’intégrité territoriale et à la souveraineté nationale.
L’implication de l’Afrique du Sud, agissant sous l’égide de l’Algérie, soulève des interrogations quant à la transparence du processus de résolution. Cependant, le Maroc reste résolu à défendre ses intérêts sans céder à la pression externe. Dans ce match diplomatique, le Maroc affirme avec fermeté sa position quant au dossier du Sahara.
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