L’explosion survenue samedi dans la mine d’ArcelorMittal au Kazakhstan a tragiquement coûté la vie à 42 mineurs. Cet accident est désormais considéré comme le plus meurtrier dans le pays depuis l’effondrement de l’URSS.
Dimanche, alors que le Kazakhstan observait un jour de deuil national, les secouristes étaient peu optimistes quant aux chances de retrouver vivants les 4 mineurs encore portés disparus. Les défis posés par l’absence de ventilation, la puissance de l’explosion et les tunnels inondés compliquent considérablement les opérations de recherche.
Cet accident tragique a renforcé les critiques à l’égard d’ArcelorMittal, qui a déjà été impliqué dans plusieurs autres accidents miniers dans le pays. Suite à l’annonce de l’accident, le président du Kazakhstan, Kassym-Jomart Tokaïev, a vivement critiqué le groupe, mettant fin à toute coopération. Un accord préliminaire pour la nationalisation de la filiale locale du géant de l’acier a rapidement été annoncé.
Ce drame souligne la dangereuse réalité des mineurs kazakhs. Comme le note Sergueï Glazkov, ancien mineur, « chaque mineur est un héros ». Les citoyens appellent désormais à des normes de sécurité plus strictes et à un contrôle gouvernemental accru sur les opérations minières.