Anna, Inaya, Nour, Sarah, Alya, Adam, Yosef, Omar, Ali, Abed, Amir, Ibrahim, Mahmoud… Ces noms, écho d’une humanité brisée, symbolisent la douleur immense ressentie après l’attaque sur l’hôpital Al-Ahli de Gaza. Ces enfants, jeunes, adultes, aînés et malades font partie des plus de 500 victimes tragiquement emportées par ce qui est décrit comme des frappes criminelles.
Selon le ministère de la Santé du Hamas, qui gouverne le territoire palestinien, l’enceinte hospitalière a été prise pour cible, causant la mort de centaines. Même si un premier bilan faisait état de 500 décès, une mise à jour de la défense civile de Gaza a revu ce chiffre à environ 300 victimes. L’inquiétude grandit avec la mention d’autres victimes encore ensevelies sous les décombres.
Le Hamas impute l’effondrement de l’hôpital à un raid israélien. Pourtant, l’armée israélienne pointe une autre source, accusant le Jihad islamique d’être à l’origine du tir de roquette qui aurait accidentellement frappé l’établissement.
L’onde de choc causée par cette tragédie a traversé les frontières. L’Organisation mondiale de la santé, par la voix de son directeur Tedros Adhanom Ghebreyesus, a fermement condamné l’attaque. Ahmed Aboul Gheit, dirigeant de la Ligue arabe, exhorte l’Occident à intervenir, rappelant que de tels actes ne peuvent rester impunis.
Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, face à l’ampleur de cette catastrophe, a proclamé un deuil national, témoignage d’un peuple en souffrance. Aujourd’hui, le monde, ému et indigné, attend des réponses claires et des actions concrètes pour que justice soit rendue.
Les récents bombardements à Gaza ont suscité une indignation internationale. La magnitude du drame, avec des centaines de victimes, pousse certains observateurs à évoquer des actes pouvant s’apparenter à des crimes contre l’humanité. Face à de telles tragédies, il est essentiel que la communauté internationale agisse pour garantir la protection des civils et exige une enquête approfondie et impartiale sur ces Frappes.