Dans le cadre de l’exercice combiné maroco-américain « African Lion 2024 », un entraînement spécialisé dans la lutte contre les Armes de Destruction Massive (ADM) s’est déroulé jeudi dernier au port militaire d’Agadir. Cette opération, réalisée sous les hautes directives du Roi du Maroc, s’intègre dans une série de manœuvres visant à améliorer la préparation aux situations de crise impliquant des risques NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique).
Les exercices se sont concentrés sur la reconnaissance, la neutralisation et la décontamination des armes de destruction massive improvisées, permettant ainsi aux unités spécialisées de l’Unité de Secours et de Sauvetage des Forces Armées Royales (FAR) de peaufiner leurs compétences opérationnelles et tactiques. L’exercice a bénéficié de la présence de figures clés telles que le Général de Division Mohammed Benlouali, Chef d’État-major de la Zone Sud et le Général de Brigade Daniel Cederman de SETAF-Africa, soulignant l’importance de cet entraînement.
Le scénario, conçu pour imiter des conditions réelles, a permis une intervention efficace lors d’un incident simulé impliquant des agents chimiques, radiologiques et explosifs. L’utilisation de robots et d’équipements sophistiqués a aidé à la localisation et la neutralisation sécurisée d’engins explosifs improvisés.
En plus des activités militaires, l’exercice « African Lion 2024 » inclut des opérations de secours médical, avec l’établissement d’un hôpital militaire de campagne offrant des services médicaux et chirurgicaux à la population locale d’Akka. Cette édition voit la participation de 7000 militaires de vingt pays et de l’OTAN, démontrant l’envergure internationale et la complexité des manœuvres qui se dérouleront aussi dans d’autres villes marocaines comme Benguérir, Tan-Tan, Akka et Tifnit.
Cette vingtième édition de l’« African Lion », la plus grande de son genre en Afrique, non seulement renforce l’interopérabilité entre les FAR et les forces américaines, mais aussi entre tous les pays participants. Elle témoigne également de la solidité des relations historiques entre le Maroc et les États-Unis, consolidant leur collaboration dans la gestion des crises complexes et la préparation militaire.