Le groupe BRICS, célèbre la coalition économique comprenant initialement le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, a annoncé ce jeudi son intention d’inviter six nouveaux pays à se joindre à ses rangs.
Selon une déclaration du président sud-africain Cyril Ramaphosa, les pays concernés sont la République d’Argentine, la République arabe d’Égypte, la République fédérale démocratique d’Éthiopie, la République islamique d’Iran, le Royaume d’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis.
Cependant, l’absence notable de l’Algérie parmi les invités a été une surprise, voire une déception, notamment pour le président algérien, Tebboune, et son entourage qui nourrissaient l’espoir d’intégrer cette alliance économique. Il y a environ deux semaines, le président algérien avait réaffirmé son désir de voir son pays rejoindre le groupe BRICS. Dans une interview accordée à des médias locaux, Tebboune avait même suggéré que des pays influents au sein du groupe, tels que la Chine, la Russie, l’Afrique du Sud et le Brésil, soutenaient l’adhésion de l’Algérie à ce bloc émergent.
Avant le sommet de Johannesburg, le ministre algérien des Affaires étrangères avait même reçu les ambassadeurs des pays membres du BRICS en Algérie, sollicitant leur soutien pour l’intégration de l’Algérie. Toutefois, l’annonce de ce jeudi a contrecarré les efforts et les aspirations de l’Algérie.