Israël a mené des frappes aériennes sur la bande de Gaza dans la nuit du jeudi 2 février, quelques heures après avoir intercepté une roquette tirée à partir de ce territoire palestinien, selon des journalistes de l’AFP et des témoins. Plusieurs nouvelles roquettes palestiniennes ont été tirées après ces frappes, et vers 3h15 (1h15, heure de Paris), de nouvelles explosions et le bruit d’avions étaient entendus depuis la ville de Gaza, où soufflait un vent violent. Dans un communiqué publié à 02h41 (00h41 GMT), l’armée israélienne a confirmé qu’elle était «en train de frapper la bande de Gaza».
Selon des sources sécurité locales et des témoins, les premières frappes (au moins sept) ont touché un centre d’entraînement des Brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas, dans le camp de réfugiés d’al-Maghazi (centre de la bande de Gaza). Un journaliste de l’AFP a vu deux nouvelles roquettes tirées vers Israël à partir de la bande de Gaza après ces frappes, et des témoins ont parlé de plusieurs autres roquettes tirées à partir de divers endroits de ce microterritoire de 2,3 millions d’habitants sous blocus israélien depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007.
Le Front démocratique de libération de la Palestine (FDLP), groupe armé palestinien laïque, a revendiqué avoir effectué «un tir de barrage de roquettes […] en réponse à l’agression sioniste sur la bande de Gaza» entre autres. Côté israélien, les sirènes d’alerte ont retenti à Sdérot, ville du sud d’Israël proche de la bande de Gaza, selon l’armée.