La République tchèque est secouée par la plus importante fusillade depuis son indépendance en 1993. Jeudi dernier, David Kozak, 24 ans, aurait tué son père avant de prendre pour cible l’Université Charles à Prague, tuant 13 personnes et en blessant 25, dont 10 grièvement. Après l’attaque, Kozak s’est suicidé. Selon les autorités, il était étudiant en philosophie à l’Université Charles.
Kozak, décrit comme calme et introverti, a choqué les médias sociaux avec ses publications haineuses et menaçantes après l’attaque. Sur Telegram, il affirmait détester tout le monde et exprimait son désir de tuer et peut-être de se suicider, mentionnant son projet de fusillade dans une école. Il citait également Alina Afanaskina, une adolescente russe responsable d’une fusillade meurtrière en décembre.
Bien que Kozak détenait légalement plusieurs armes, la police affirme qu’il n’était pas connu pour des antécédents criminels. Il avait également partagé ses intentions meurtrières en ligne, suscitant des questions sur la prévention de telles tragédies.
Selon le chef de la police tchèque, Martin Vondrasek, il s’agissait d’une « attaque violente préméditée ». Cependant, le ministre de l’Intérieur, Vit Rakusan, a indiqué qu’il n’y avait aucune indication que l’attaque était liée au terrorisme international.
L’enquête se poursuit pour comprendre les motivations de Kozak et comment il a pu mener une attaque aussi meurtrière sans être détecté. La République tchèque fait face au deuil national tandis que les familles des victimes pleurent leurs proches, et que les questions sur la sécurité et la prévention des actes de violence émergent.