Une citoyenne de la région de Moulay Rachid, à Casablanca, a bravement demandé justice après avoir été victime de harcèlement sexuel continu de la part d’un employé de la préfecture de Moulay Rachid cette année. Cette situation difficile survient à la suite de son implication dans des projets de développement financés dans le cadre de l’Initiative Nationale pour le Développement Humain, ainsi que d’autres programmes collectifs visant à générer des revenus pour la communauté.
Le désespoir a poussé la victime à une tentative de suicide récente près des locaux de la préfecture de Moulay Rachid, lorsqu’elle a ingéré de l’eau empoisonnée. Heureusement, des passants sont intervenus et ont empêché sa tentative de suicide en attendant l’arrivée des secours et des forces de sécurité sur les lieux.
Désormais, la plaignante exige que la Brigade Nationale de la Police Judiciaire intervienne pour enquêter sur le chantage sexuel qu’elle a enduré de la part de cet employé de la préfecture. Elle occupe également le poste de présidente d’une association active dans le domaine social de la région. Sa plainte, déposée auprès de la Cour d’Appel de Casablanca, détaille les messages textuels et les appels téléphoniques qu’elle a reçus via WhatsApp de cet employé au cours des dernières semaines.
Selon la version de la victime relatée dans sa plainte, l’employé de la préfecture aurait tenté de lui faire des avances sexuelles en échange de la promesse de financer le projet qu’elle développe en partenariat avec son mari. Cependant, après son refus catégorique de céder à ses demandes, l’employé de la préfecture aurait menacé de ne pas financer leur projet.
La plaignante a fourni des preuves de ces allégations à la Cour d’Appel, notamment des enregistrements sonores des appels téléphoniques de l’employé de la préfecture. Elle affirme avoir été soumise à une pression considérable et à une attaque de la part d’autres bénéficiaires du programme, incités contre elle. Face à ces accusations, elle a porté plainte contre ces femmes devant le procureur du tribunal de première instance d’Ain Sebaâ, après qu’elles aient tenté de ternir sa réputation dans la région.
La citoyenne, victime du chantage sexuel, estime que ces actes d’extorsion ont presque détruit sa famille, car son mari a été poussé à demander le divorce . Elle est mère de cinq enfants. De son côté, l’employé de la préfecture aurait affirmé, lors de son audition au tribunal d’appel, que c’était elle qui avait initié le harcèlement sexuel pour le convaincre d’accepter son prétendu projet. Cette affaire souligne l’importance cruciale de lutter contre le harcèlement sexuel et de garantir la sécurité et la protection des victimes.
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Hassan NEJJAR
9 mois il y a
il y a un très très grand effort à déployer pour lutter, non seulement contre cette forme d’agression pour un service public, mais surtout tout acharnement des fonctionnaires de l’état dans toutes les administrations publiques, j’en ai vécu et je le vie encore, il est impossible de faire un pas sans être bloqué par n’importe qui et pour n’importe quel service et ne plus pouvoir avancer sans se soumettre et accepter de donner le bakchich …
il faut vraiment un grand coup de point pour rétablir le service public comme un droit des citoyens et convaincre les fonctionnaires à faire de leur mission un devoir obligatoire.
Le numéro vert pour dénoncer la corruption n’est pas suffisant, la preuve, les fonctionnaires se sont adaptés à l’épreuve et évitent de laisser de traces, d’une part et puis, d’autre part; ceux qui ont usé de ce service connaissent aujourd’hui un niveau supérieur d’harcèlement de la part des fonctionnaires de l’administration dénoncée, ça n’est pas normal que les dénnonceurs ne bénéficient pas de suivie, de protection et de soutien après leur démarche, ils sont laissés en proie aux remplaçants des corrompus dénoncés et leur supérieur dans la même administration.
ces pratiques indignes concernant bien évidement toutes les administrations et toutes les régions sans exception; que ce soit en ville ou à la compagne, les zones les plus touchées sont les petites villes et les compagnes.
il y a un très très grand effort à déployer pour lutter, non seulement contre cette forme d’agression pour un service public, mais surtout tout acharnement des fonctionnaires de l’état dans toutes les administrations publiques, j’en ai vécu et je le vie encore, il est impossible de faire un pas sans être bloqué par n’importe qui et pour n’importe quel service et ne plus pouvoir avancer sans se soumettre et accepter de donner le bakchich …
il faut vraiment un grand coup de point pour rétablir le service public comme un droit des citoyens et convaincre les fonctionnaires à faire de leur mission un devoir obligatoire.
Le numéro vert pour dénoncer la corruption n’est pas suffisant, la preuve, les fonctionnaires se sont adaptés à l’épreuve et évitent de laisser de traces, d’une part et puis, d’autre part; ceux qui ont usé de ce service connaissent aujourd’hui un niveau supérieur d’harcèlement de la part des fonctionnaires de l’administration dénoncée, ça n’est pas normal que les dénnonceurs ne bénéficient pas de suivie, de protection et de soutien après leur démarche, ils sont laissés en proie aux remplaçants des corrompus dénoncés et leur supérieur dans la même administration.
ces pratiques indignes concernant bien évidement toutes les administrations et toutes les régions sans exception; que ce soit en ville ou à la compagne, les zones les plus touchées sont les petites villes et les compagnes.