Ce mercredi, un bus de la société « Vitalis » assurant la liaison Tétouan-M’diq-Fnideq a pris feu. Tous les occupants ont, fort heureusement, échappé aux flammes. Ce tragique incident, survenu sur la ligne 35, réveille le spectre d’un événement semblable, survenu trois mois auparavant, juste avant la Fête du Trône.
La municipalité de Tétouan et le « Groupe de Coopération Nord-Ouest » restent silencieux face à ces catastrophes. Toutefois, « Vitalis » a vivement critiqué la municipalité. Dans une déclaration, elle révèle que le bus incendié, acquis récemment de Casablanca, faisait partie des 16 véhicules en mauvais état que la société avait refusés. Malgré leur avertissement, la municipalité a insisté pour leur utilisation.
Véthélis, dans sa démarche d’amélioration, avait proposé l’introduction de bus électriques, mais s’est heurtée au silence de la municipalité. Elle attend également un soutien financier promis, pour contrer les répercussions de la pandémie.
Les habitants de Tétouan, indignés, pointent du doigt l’administration locale et « Vitalis ». Les manifestations se multiplient, appelant à un transport sécurisé et digne. Les experts en transport plaident pour une gestion efficiente allant de la formation des conducteurs à la maintenance des véhicules. Par ailleurs, une transparence totale du contrat entre « Vithalis » et la municipalité est exigée.
Les réseaux sociaux regorgent de témoignages poignants de victimes d’accidents, renforçant la mobilisation citoyenne. En réponse, une session extraordinaire du conseil municipal est envisagée, incluant diverses parties prenantes.
La situation à Tétouan reflète les défis des transports urbains au Maroc. Une réforme s’impose pour assurer la sécurité des citoyens.