Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a récemment adopté une position ferme concernant la situation à Gaza, en excluant toute possibilité de cessez-le-feu ou de livraison de carburant tant que les otages détenus par le Hamas ne seront pas libérés. Dans un discours, Netanyahu a affirmé clairement sa position : « Pas d’entrée d’essence, pas de travailleurs (palestiniens) en Israël et pas de cessez-le-feu sans la libération de nos otages ».
Cette déclaration fait suite à une période de tensions accrues entre Israël et le Hamas, suite à une attaque d’envergure sur le sol israélien le 7 octobre, qui a entraîné la mort de plus de 1.400 personnes en Israël, majoritairement des civils. En représailles à cette attaque, Israël a intensifié ses frappes sur la bande de Gaza, territoire contrôlé par le Hamas.
Le 7 octobre a également vu l’enlèvement de 241 personnes par le Hamas, qui les a emmenées à Gaza. En réponse, Israël a imposé un « siège complet » sur Gaza, exacerbant la crise humanitaire dans un territoire où vivent environ 2,4 millions de Palestiniens. Les bombardements israéliens ont causé la mort de plus de 10.300 personnes dans la bande de Gaza, et les restrictions imposées par Israël ont mené à des pénuries d’essence, affectant gravement les services vitaux, y compris les hôpitaux.
En outre, Netanyahu a averti le Hezbollah libanais contre toute implication dans le conflit, affirmant que cela serait « l’erreur de sa vie ». La frontière entre Israël et le Liban est le théâtre d’échanges de tirs quotidiens depuis le début du conflit.
Cette situation complexe souligne les défis auxquels Israël et les territoires palestiniens sont confrontés, dans un contexte de tensions politiques et de crise humanitaire exacerbées.