La situation à Gaza continue de se détériorer, avec l’armée israélienne renforçant son emprise sur le nord de la région. Des milliers de Palestiniens fuient vers le sud dans l’espoir de trouver un abri, après plus d’un mois de bombardements et d’un siège qui les prive de nourriture et d’eau.
Ces bombardements incessants, qui ont fait de nombreuses victimes innocentes, sont profondément préoccupants. Selon le ministère de la Santé du Hamas, les bombardements d’Israël dans la bande de Gaza ont fait 10.569 morts, en majorité des civils, dont 4324 enfants. Du côté israélien, 1400 personnes sont mortes depuis le début de la guerre.
La France tente d’intervenir en accueillant jeudi une «conférence humanitaire» pour débloquer l’aide. Cependant, la distribution de cette aide est rendue quasi impossible dans ce secteur par les bombardements ininterrompus israéliens. Le gouvernement israélien ne sera pas représenté à cette conférence organisée à l’Élysée, et les pays arabes n’y enverront pas de représentant du plus haut niveau.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a de nouveau exclu mercredi tout cessez-le-feu sans la libération des otages enlevés par le Hamas le 7 octobre, lors de son attaque sur le sol israélien qui a déclenché la guerre.
Une source proche du Hamas à Gaza a indiqué à l’AFP que des négociations menées par le Qatar étaient en cours pour la libération de douze otages, dont six Américains, en échange d’une trêve humanitaire de trois jours dans le territoire soumis aux bombardements.
La situation actuelle à Gaza est une tragédie humanitaire qui nécessite une attention et une action internationales urgentes.