Lors d’une récente session du Conseil de sécurité de l’ONU dédiée à la question du Sahara marocain, la position de la France a été clairement énoncée par son représentant, Nicolas de Rivière. Ce dernier a réaffirmé le soutien indéfectible de la France au plan d’autonomie pour le Sahara marocain et a pressé toutes les parties en conflit de reprendre les négociations.
L’extension du mandat de la MINURSO, la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental, pour une année supplémentaire, a été saluée par de Rivière. Cette décision, selon lui, reflète l’importance de poursuivre les efforts pour une résolution pacifique. Le rôle pivot de la MINURSO dans le raffermissement des conditions propices au processus politique a été souligné par le diplomate français. Il a insisté sur la nécessité de garantir une liberté de mouvement inconditionnelle à ses membres et d’assurer un approvisionnement continu de la mission.
Au-delà de ces points, de Rivière a exprimé une profonde préoccupation face aux violations du cessez-le-feu. Il a fermement appelé les parties responsables de ces infractions à se conformer à l’accord de cessez-le-feu, soulignant que le respect de cet accord est une étape essentielle pour faciliter la progression du processus politique.
Reconnaissant l’histoire de soutien de la France au plan d’autonomie initié par le Maroc en 2007, le représentant français a insisté sur la nécessité d’une solution politique équitable, durable et mutuellement acceptable.
La France, fidèle à sa tradition diplomatique, maintient une position constante sur la question du Sahara, préconisant une solution politique alignée sur les résolutions de l’ONU. La récente déclaration du Quai d’Orsay renforce cette position, valorisant le plan d’autonomie marocain comme base crédible de discussions. Cette posture française, qui fait écho à la nouvelle orientation espagnole, souligne l’importance de la coopération régionale. Les récents développements positifs entre le Maroc et l’Espagne démontrent la puissance du dialogue, élément essentiel pour la France qui voit dans cette entente le moyen de surmonter les défis méditerranéens communs.