Une commission de la wilaya de Rabat a récemment interrogé la maire Asmaa Aghlalou au sujet des anomalies signalées durant l’examen d’aptitude professionnelle des agents communaux de Rabat. Des allégations de violations ont été rapportées, entraînant une révision des procédures de l’examen.
La commission a fait part à la maire des infractions observées lors du concours. Ces révélations ont conduit Aghlalou à accuser le directeur des services communaux et à demander l’annulation des décisions relatives à l’examen, une demande que le directeur a refusé. Des échanges d’accusations ont suivi, exacerbant les tensions.
Le directeur a maintenu que l’examen avait été compromis par des violations de procédure, remettant en question la validité des résultats. Un point de discorde notable concerne le transfert non autorisé des épreuves du concours par le président du comité de supervision, une action considérée comme illégale et ouvrant la porte à des manipulations potentielles des résultats.
La situation à la mairie de Rabat soulève des inquiétudes quant à la gestion des affaires publiques par la maire Asmaa Aghlalou. Ses méthodes, qui semblent s’éloigner des normes établies, ont provoqué un malaise au sein de l’institution, allant jusqu’à remettre en question son adhésion aux principes du code de conduite. La controverse entourant la maire Asmaa Rhlalou ne se limite pas au seul incident du concours des agents communaux. Son mandat a été marqué par une série de décisions et d’actions qui ont suscité de vives critiques, bien avant ce litige. Ces erreurs répétées ont accentué la frustration parmi les membres de son bureau et au sein de son propre parti, au point où des appels à sa démission se sont faits entendre.
Cette accumulation de griefs souligne les enjeux de gouvernance et de transparence dans la gestion des institutions locales.