La diplomatie internationale retient son souffle alors qu’une menace d’offensive israélienne plane sur Rafah, un dernier refuge pour plus d’un million de Palestiniens de la bande de Gaza. Le chef de la diplomatie norvégienne, Espen Barth Eide, a lancé un appel urgent à un « cessez-le-feu durable » pour éviter une escalade de la violence.
Sur les réseaux sociaux, Eide a exprimé ses préoccupations, soulignant que toute opération terrestre aggraverait une situation déjà catastrophique et rendrait le soutien humanitaire pratiquement impossible. « Nous avons besoin d’un cessez-le-feu durable maintenant », a-t-il déclaré.
Ces appels surviennent alors que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a donné l’ordre à son armée de se préparer à une offensive sur Rafah, décrit comme le « dernier bastion » du Hamas. Netanyahu a réitéré sa détermination à exercer une « pression militaire » jusqu’à ce qu’Israël atteigne une « victoire complète » sur le Hamas, en insistant sur la libération de ce qu’il a qualifié de « tous nos otages ».
La guerre qui fait rage depuis quatre mois a déjà causé d’innombrables pertes humaines. Le décompte des victimes, principalement des civils, s’élève à des milliers de morts des deux côtés, avec des attaques et des représailles qui ont alimenté un cycle de violence inquiétant.
Alors que les pourparlers diplomatiques se poursuivent pour tenter de trouver une issue pacifique à cette crise, la Norvège et d’autres acteurs de la communauté internationale pressent pour un arrêt immédiat des hostilités afin d’éviter une catastrophe humanitaire majeure à Gaza.