Dans une société où la structure familiale traditionnelle reste dominante, la pression économique croissante au Maroc met à mal les ménages. Avec la montée en flèche du coût de la vie, les revenus du salaire moyen peinent à couvrir les besoins de base, notamment lorsque le foyer comprend des enfants scolarisés dans des établissements privés. Le salaire du travailleur moyen, souvent l’homme de la maison, n’est plus suffisant pour faire face aux dépenses courantes telles que le loyer, l’éducation des enfants, la nourriture et les factures.
Un père de famille, salarié avec un revenu mensuel de 7.200 dirhams, partage son expérience : « En tant que père de trois enfants, tous au lycée, je peux témoigner de la difficulté croissante de la vie au Maroc. Chaque jour est une bataille pour équilibrer le budget et répondre aux besoins essentiels de ma famille. Nous vivons dans une tension constante, avec des disputes quotidiennes au sujet de l’argent qui déchirent peu à peu le tissu de notre famille. Aujourd’hui, je me retrouve à l’aube d’un divorce, un tournant sombre que je n’aurais jamais imaginé. Et si je peine à joindre les deux bouts avec un salaire de 7.200 dirhams, je me demande comment font les personnes qui perçoivent le salaire minimum. Comment survivent-elles dans ces conditions économiques qui semblent insurmontables ? »
L’histoire de ce citoyen marocain est loin d’être un cas isolé. Face à une telle crise, l’intervention du gouvernement est plus que jamais nécessaire. Des mesures rapides et efficaces doivent être prises pour atténuer l’impact de la cherté de la vie sur les ménages marocains. Il est crucial de mettre en place des solutions durables qui amélioreront la qualité de vie des citoyens et éviteront la désintégration de la structure familiale traditionnelle, pilier de la société marocaine.