La récente visite de Stefan de Mistura, l’envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies au Sahara, a suscité une effervescence notable dans les provinces méridionales du Maroc. À peine l’avion de l’émissaire a-t-il touché le sol d’El-Ayoun que le Front Polisario, armé et soutenu par l’Algérie, a tenté d’influencer la perception de cette mission en qualifiant la visite de « conséquence de la lutte continue ».
Leurs tentatives de troubler la paix étaient manifestes, avec des activistes séparatistes orchestrant des actes de sabotage dans les rues d’El-Ayoun coïncidant avec l’arrivée de Mistura. Cependant, le tableau n’était pas totalement sombre.
Noureddine Bahdad, éminent analyste politique spécialisé dans la question du Sahara, a mis en lumière une autre facette de cette visite. Il a souligné que, loin des turbulences créées par le Polisario, la visite de Mistura était une opportunité sans précédent d’examiner les avancées majeures réalisées par le Maroc dans ses régions du sud.
Abdelfattah Fatihi, expert reconnu sur le sujet, a également pesé dans le débat. Il a suggéré que malgré les manœuvres du Polisario pour détourner l’attention de la communauté internationale, leur influence est en net recul.
En conclusion, cette visite, bien que marquée par des tentatives d’obstruction du Polisario, a renforcé la position du Maroc sur la scène internationale, démontrant l’ampleur du soutien international dont il bénéficie.