Les enseignants marocains, toujours en grève, ont clairement exprimé leur détermination à obtenir un changement significatif dans leurs conditions de travail, notamment une augmentation salariale substantielle. Cette ferme résolution a été mise en avant lors d’une récente rencontre entre le gouvernement marocain et les syndicats d’enseignants, où les discussions sur l’augmentation des salaires et le coût financier des dossiers catégoriels sont restées sans réponse définitive.
La réunion, dirigée par Fouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget, au ministère de l’Économie et des Finances, s’est achevée sans apporter de solutions concrètes aux problèmes persistants, laissant en suspens la question cruciale du coût financier.
Les enseignants, à travers leurs représentants syndicaux, attendent avec impatience les réunions prévues pour jeudi et vendredi, espérant que le gouvernement présentera une estimation finale des coûts répondant à leurs attentes. Ces discussions devraient aboutir à un accord sur le coût financier et le nombre de bénéficiaires de l’augmentation salariale proposée.
D’après les sources syndicales, la réunion récente a initié les discussions sur plus de 23 dossiers concernant les enseignants. Mohamed Khafifi, vice-secrétaire national de l’Union Nationale de l’Enseignement, a fait écho au désir des syndicats de voir leurs problèmes résolus rapidement et efficacement.
Khafifi a relevé la nature positive de la rencontre, indiquant un consensus sur le traitement des dossiers catégoriels et l’amélioration du revenu des enseignants. Il a souligné l’importance cruciale de la réunion de vendredi pour discuter des aspects financiers de la proposition gouvernementale.
Younes Firashin, secrétaire général du Syndicat National de l’Enseignement affilié à la Confédération Démocratique du Travail, a noté que la réunion n’avait pas couvert tous les dossiers en raison de leur complexité et de la nécessité de discussions approfondies. Il a insisté sur l’importance des prochaines réunions pour aborder les questions restées en suspens, y compris le coût total lié à l’amélioration des revenus.
Les enseignants grévistes restent catégoriques dans leur volonté de voir un changement significatif, insistant sur la réalisation de leurs demandes pour améliorer leurs conditions de travail et leur qualité de vie.