La scène politique algérienne est secouée par un scandale de corruption impliquant les fils d’Ahmed Gaid Salah, l’ancien Chef d’État-Major de l’Armée. Adel et Boumediene Gaid Salah sont au cœur d’une affaire de détournement de fonds et d’enrichissement illicite, révélant un côté sombre des cercles de pouvoir du pays.
Initialement entendus par la Direction Centrale de la Sécurité de l’Armée (DCSA) pour leur rôle présumé dans des affaires de corruption avec le général Sofiane Aouis, Adel et Boumediene ont été libérés après une première garde à vue. Cependant, une seconde convocation a été émise sur la base des aveux du général Aouis, les accusant d’avoir parrainé divers actes de corruption liés aux marchés publics dans le secteur du BTP de l’Armée.
Le récit prend une tournure dramatique avec le refus des fils de Gaid Salah de répondre à la convocation, choisissant plutôt la fuite pour échapper aux autorités. Cette fuite a suscité des spéculations, soulignant les tensions grandissantes au sein de l’élite militaire algérienne.
L’expression « manger ses propres enfants » trouve une résonance troublante dans cette affaire, illustrant la dynamique où les puissants du pays sont accusés de prévarication et de complicité avec leurs propres descendants. Les Algériens, déjà méfiants envers le système politique, observent avec inquiétude le dévoilement de scandales qui minent la confiance envers les institutions.
Cet épisode met en lumière la persistance de la corruption dans le pays et soulève des questions sur la gestion transparente de ces affaires délicates par le gouvernement. L’Algérie semble être confrontée à une crise interne, où les factions au sein du pouvoir se livrent à des luttes intestines, mettant en péril la stabilité et la confiance de la population.
Un Présage Troublant pour l’Avenir de l’Algérie
Si les fils d’Ahmed Gaid Salah font face à la justice aujourd’hui, cela laisse présager un cycle dangereux. Dans un pays où les militaires continuent de dominer, la corruption persiste. La poursuite des enfants de Gaid Salah suggère que demain, d’autres familles pourraient être visées. Tant que les intérêts personnels prévalent sur l’intégrité publique, l’Algérie risque de demeurer prisonnière d’un cercle vicieux où la confiance de la population est constamment compromise.