La tension diplomatique entre l’Algérie et le Mali atteint un nouveau sommet, avec l’Algérie attribuant la récente rupture de relations avec Bamako à une prétendue manœuvre anti-algérienne du Maroc. Cette escalade dans les relations interétatiques met en lumière la mésentente sourde qui règne entre l’Algérie et le Mali depuis l’arrivée au pouvoir des militaires à Bamako en août 2021.
L’une des principales raisons de cette discorde est le gel de l’accord d’Alger de 2015 par le colonel Assimi Goïta, chef de la junte malienne, dès son arrivée au pouvoir. Malgré les tentatives de l’Algérie pour imposer cet accord, celui-ci a été déclaré caduc par les autorités maliennes. Cette ingérence dans les affaires intérieures du Mali a contribué à la détérioration des relations.
La situation s’est encore compliquée avec le départ des forces françaises de l’opération Serval et de la Minusma, en réponse à la demande de Goïta. Cependant, l’Algérie continue d’interférer dans les affaires maliennes au nom de son « parrainage » de l’accord d’Alger, suscitant ainsi des tensions supplémentaires.
Le Maroc est désormais accusé par l’Algérie de chercher à évincer cette dernière du Sahel. La récente réunion à Marrakech entre le Maroc et les pays enclavés du Sahel a été interprétée par certains médias algériens comme une tentative de détourner ces pays de l’Algérie.
Les médias algériens pointent du doigt le Maroc, mais aussi Israël et les Émirats arabes unis, dans cette crise, affirmant que ces pays cherchent à déstabiliser l’Algérie. Cependant, certains experts estiment que cette situation est le résultat de la perte d’influence de l’Algérie au Sahel.
La crise algéro-malienne met en évidence les enjeux complexes des relations diplomatiques en Afrique du Nord et au Sahel, avec des acteurs régionaux et internationaux aux intérêts divergents. La résolution de ces conflits nécessitera une diplomatie prudente et des efforts concertés pour préserver la stabilité régionale.
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Le Maroc ou lmarrok comme le disent les algériens est toujours pointé du doigt quelque soit le problème en Algérie. On l’a pointé du doigt même lors des intempéries