La 11ème réunion du Comité des chefs d’États-majors et des ministres de la Défense de la région d’Afrique du Nord (NARC), organisée par l’Algérie, a été marquée par la présence du polisario et l’absence notable de deux pays.
Dans une tentative apparente de mêler les pays d’Afrique du Nord au conflit du Sahara marocain, l’Algérie a invité le chef militaire du polisario, une milice séparatiste, à la réunion. Ce dernier a profité de l’occasion pour lancer des accusations infondées contre le Maroc, mettant en danger l’intégrité territoriale du royaume, en présence des représentants de la Libye et de l’Égypte.
La réunion du NARC à Alger a été utilisée par le Polisario comme une plateforme pour critiquer le Maroc. Mohamed El Ouali Akeik, chef des milices du Polisario, a accusé le Maroc de violations continues des droits de l’homme et du droit international humanitaire au Sahara occidental, en présence de représentants militaires de la Libye et de l’Egypte. Il a affirmé que ces actions déstabilisent la région et que le Maroc est responsable de la rupture du cessez-le-feu.
En dépit des allégations du polisario, il convient de noter que cette organisation est actuellement empêtrée dans des affaires de violations graves des droits de l’homme, y compris des viols, des meurtres et des disparitions forcées.
La réunion a eu lieu en l’absence de deux pays, malgré les efforts de l’Algérie pour attirer l’attention sur l’événement. Les positions de l’Égypte et de la Libye envers le Maroc sont clairement établies, l’Égypte soutenant l’intégrité territoriale du Maroc et la Libye étant en proie à des divisions internes que l’Algérie semble exploiter.
Quant à l’absence de la Tunisie et de la Mauritanie, plusieurs hypothèses sont possibles, allant de l’amélioration des relations entre le Maroc et la Mauritanie, à un geste de la Tunisie visant à apaiser les tensions avec le Maroc.
En conclusion, cette réunion a été marquée par une manipulation apparente de l’Algérie visant à impliquer d’autres nations africaines dans le conflit du Sahara marocain. Cependant, la clarté des positions de l’Égypte et de la Libye, ainsi que l’absence notable de la Tunisie et de la Mauritanie, suggèrent que cette tentative pourrait s’avérer infructueuse.