L’engagement international en faveur de la proposition marocaine concernant la résolution du conflit au Sahara occidental gagne en vigueur. Récemment, une initiative notable a vu le jour : trente députés britanniques, représentant les partis travailliste et conservateur, ont adressé une lettre à David Cameron, ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni. Ils exhortent leur gouvernement à apporter un soutien explicite aux démarches du Maroc visant à trouver une solution politique basée sur l’autonomie, perçue comme une approche réaliste et viable.
Les parlementaires mettent en avant que la question du Sahara occidental constitue une opportunité majeure d’influencer de manière positive la scène géopolitique internationale. Ils insistent sur la nécessité pour le Royaume-Uni de renforcer ses alliances avec des nations stables qui partagent des visions similaires, telles que le Maroc, pour promouvoir la stabilité et la sécurité à l’échelle régionale et internationale.
Rachid Lazraq, président du Centre Nord-Africain pour les Études et la Recherche en Politiques Publiques, explique que la stratégie marocaine, centrée sur le développement et l’autonomie régionale des provinces du Sud, a contribué à renforcer le soutien international pour la proposition marocaine. Cette politique a non seulement stimulé des progrès économiques et urbanistiques significatifs dans ces régions mais a aussi affaibli les arguments des factions séparatistes.
Berrak Shadi Abdel-Salam, expert international en gestion de crises, souligne que cette démarche des parlementaires britanniques reflète le succès des efforts diplomatiques du Maroc. Il met en lumière la reconnaissance croissante du rôle stratégique que joue le Maroc dans la préservation de la paix et de la stabilité en Afrique du Nord et de l’Ouest.
Ces efforts surviennent dans un contexte où le Maroc continue de bénéficier d’un soutien international pour sa gestion du dossier du Sahara, augurant d’un rapprochement potentiellement plus fort entre le Royaume-Uni et le Maroc, y compris la possibilité d’ouvrir une consule britannique dans le Sahara marocain.