Dans un climat où les inquiétudes des citoyens au sujet de l’avenir des prix du gaz butane sont grandissantes, Mustapha Baytass, ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé des relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, a apporté des éclaircissements sur la question.
Lors de la réunion hebdomadaire du Conseil de gouvernement, Baytass a affirmé qu’actuellement, aucune augmentation des prix du gaz n’est prévue. Il a souligné que toute décision future serait communiquée au public par les canaux habituels, sans donner de délai précis pour son application.
Initialement, une première augmentation des prix des bouteilles de gaz butane de 12 kilogrammes était prévue pour début avril, comme annoncé par le Premier ministre au Parlement. Cela aurait porté le prix à 50 dirhams, suivi de deux autres augmentations au cours des deux prochaines années, pour atteindre 70 dirhams en 2026.
Cependant, le gouvernement n’a pas expliqué la raison du report de cette augmentation, qui s’inscrit dans le cadre des efforts visant à réduire les dépenses du Fonds de compensation en fournissant un soutien financier direct aux catégories sociales vulnérables.
En réponse à une question sur la suspension récente de l’aide directe à certaines familles, le porte-parole du gouvernement a expliqué que cette assistance est octroyée selon des conditions précises, et que les montants sont versés aux bénéficiaires dès que ces conditions sont remplies. Jusqu’à présent, 4 millions de familles ont bénéficié de cette aide, dans le respect des lois et décrets en vigueur.
Concernant le dialogue social avec les syndicats, Baytass a assuré que le gouvernement maintient son institution, où des discussions centrales ont lieu en septembre et en avril. Des comités travaillent actuellement avec les syndicats pour parvenir à un accord qui sera annoncé prochainement.
Enfin, en ce qui concerne la grève prolongée des étudiants en médecine, pharmacie et dentisterie, le gouvernement a fourni des réponses aux questions posées sur ce sujet, selon les ministres concernés.