Dans une escalade de violence à Gaza, le Hamas accuse ouvertement les États-Unis et la communauté internationale d’être complices dans les récents bombardements ayant frappé des hôpitaux et des ambulances, amplifiant la crise humanitaire. Ces attaques, survenues le vendredi soir, ont engendré de nombreuses victimes, exacerbant la tension dans la région.
Le Hamas, considéré par plusieurs pays, dont les États-Unis et l’Union Européenne, comme une organisation terroriste, a émis un communiqué véhément, ciblant spécifiquement le soutien américain à Israël. Les bombardements, qui ont visé les hôpitaux de Shifa, Al-Quds et l’Indonésien, sont qualifiés par le Hamas de preuve évidente de l’intentions délibérées de l’Israël de viser les infrastructures médicales et la population fragile.
Ces établissements de santé, le complexe médical de Shifa, l’hôpital Al-Quds et le centre hospitalier Indonésien, considérés comme des piliers de l’assistance médicale dans la bande de Gaza, ont été réduits à des cibles malgré leur statut protégé selon les conventions internationales. Les conséquences de ces frappes sont désastreuses, non seulement en termes de pertes humaines mais aussi dans la capacité du territoire à fournir des soins urgents et nécessaires à ses habitants.
Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, soutient que ces attaques coordonnées traduisent une impasse pour les forces israéliennes, face à une résistance palestinienne déterminée. Il souligne que ces actes coïncident avec la visite du secrétaire d’État américain, Antony Blinken, insinuant une complicité directe.
Le bilan humain depuis le début de l’offensive israélienne est lourd : plus de 9 000 Palestiniens ont perdu la vie et plus de 22 000 sont blessés, suscitant une crise humanitaire majeure. Haniyeh appelle à une ouverture totale du passage de Rafah par l’Égypte et demande un soutien international accru pour mettre fin aux agressions et promouvoir la paix.
Les appels du Hamas à la solidarité internationale et à l’action contre les agressions mettent en lumière la nécessité d’une réponse coordonnée pour assurer le respect des droits de l’homme et soutenir un cessez-le-feu durable.