Le Maroc, dans un élan renouvelé pour lutter contre le changement climatique, s’engage dans un nouveau projet significatif lié à la Convention-Cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Le royaume s’attèle à l’élaboration de sa cinquième communication nationale sur les changements climatiques et de son premier rapport de transparence. Ce dernier comprend un inventaire actualisé des émissions de gaz à effet de serre pour 2020 et 2022, reflétant les efforts constants du pays dans la réduction de son empreinte carbone.
Classé 9e au Climate Change Performance Index (CCPI) 2024, le Maroc continue de briller en tant que leader africain dans la lutte contre le changement climatique. Cette position est le résultat de son engagement continu, illustré par quatre communications nationales précédentes soumises en 2001, 2010, 2016 et 2021, ainsi que trois rapports biennaux actualisés (2016, 2019 et 2022).
Le nouveau rapport, conformément à l’Accord de Paris, comprendra des informations détaillées sur les émissions de gaz à effet de serre et les efforts d’atténuation, ainsi que sur les impacts du changement climatique et les mesures d’adaptation. Ce Reporting sur les progrès globaux permettra d’évaluer l’appui financier et technique nécessaire pour chaque pays, une démarche essentielle pour accroître la transparence et faciliter l’accès à des financements internationaux.
Pour soutenir ce processus, le Maroc a développé un système national d’inventaire des GES, conformément aux directives du GIEC. Ce système a grandement contribué à l’évaluation de la vulnérabilité des secteurs socio-économiques et de l’environnement naturel du Maroc aux impacts climatiques. Le projet CCN-RBT1 s’inscrit dans la continuité de ces efforts, visant à établir un cadre institutionnel solide pour la réalisation régulière d’inventaires GES et la mise à jour des communications nationales et des rapports biennaux de transparence.