Dans un contexte de tensions persistantes avec son voisin, le Maroc s’apprête à renforcer ses capacités de défense par l’acquisition de quatre drones MQ-9B Sea Guardian, des appareils parmi les plus avancés de l’arsenal américain. Selon le journal espagnol La Razón, le Département d’État des États-Unis a déjà autorisé cette vente, une décision qui sera prochainement examinée par les membres du Congrès américain.
Ces drones, d’une portée impressionnante d’environ onze mille kilomètres, sont équipés de technologies de pointe telles que le radar multimode Lynx et des capteurs électro-optiques/infrarouges (EO/IR). Ils bénéficient également de systèmes de décollage et d’atterrissage automatiques, et sont capables de voler à plus de 15 000 mètres d’altitude pendant 48 heures sans interruption.
Bien que principalement destinés à des missions militaires, les MQ-9B Sea Guardian sont également conçus pour des opérations environnementales et humanitaires. Selon General Atomics, le fabricant de ces drones, ils peuvent réaliser des missions de surveillance et de reconnaissance, ce qui les rend particulièrement utiles dans un large éventail de contextes opérationnels.
Cette acquisition intervient dans un moment où le Maroc cherche à consolider sa sécurité nationale face à des provocations continues de la part de son voisin, augmentant les besoins en surveillance et en reconnaissance de sa frontière. L’achat de ces drones s’inscrit dans une démarche de modernisation des capacités défensives du royaume, visant à maintenir une stabilité régionale dans un environnement géopolitique de plus en plus complexe.
En dotant son armée de tels équipements, le Maroc non seulement renforce sa posture de défense, mais envoie également un signal clair quant à sa détermination à protéger sa souveraineté et ses intérêts stratégiques, tout en s’équipant pour répondre de manière plus efficace aux défis actuels et futurs de sa région.