L’atmosphère s’est électrisée au sein du Parlement marocain lors d’un débat sur le projet de loi de finances. Au cœur de cette tension, une méthode inhabituelle employée par Mohammed Hanine, le président de la séance du Conseil des Conseillers : l’usage du marteau présidentiel pour marquer la fin du temps de parole des intervenants.
Cette pratique a déclenché la colère au sein du groupe de la justice sociale. Mustapha Dahmani, conseiller parlementaire, a été le premier à exprimer son indignation. L’utilisation du marteau en bois pour frapper la table a été jugée par lui comme une approche « inappropriée » et déplacée dans le contexte parlementaire. Mohammed Benfaquia, un autre membre du groupe, a renchéri en qualifiant cette méthode de « brutale ».
Dans une riposte calme mais ferme, Hanine a défendu son action en soulignant que la vraie brutalité était la monopolisation du temps de parole, nuisant à l’efficacité des débats et au respect du gouvernement. Il a réprimandé Benfaquia pour ses commentaires, les qualifiant d’inappropriés pour une session constitutionnelle.
En réponse, Dahmani a fait valoir que le règlement intérieur du Conseil ne mentionne pas l’utilisation d’un marteau, mais plutôt des avertissements ou la coupure du micro. Il a insisté sur la nécessité de maintenir une certaine éthique dans la gestion des sessions, conformément au règlement intérieur.
Hanine a conclu l’échange en rappelant que la force et la puissance appartiennent uniquement à Dieu, tout en soulignant que l’usage du marteau est une pratique parlementaire répandue à travers le monde, un rappel de l’universalité des procédures législatives.
C’est du n’importe quoi .