D’après le site Algérie Part, la visite surprenante du président algérien Abdelmadjid Tebboune à Moscou, alors qu’il était attendu à Paris, a bouleversé l’ordre du jour international. Cette manœuvre serait le résultat de pressions constantes du haut commandement militaire algérien, désireux de se doter de nouvelles technologies militaires russes pour contrebalancer le soutien de l’Occident et d’Israël au Maroc.
Le secteur militaire russe étant fortement sollicité sur le front ukrainien, la Russie serait prête à appuyer l’Algérie, si celle-ci se rangeait à ses côtés dans le conflit ukrainien et aidait à briser le blocus occidental. Tebboune a donc été invité à Moscou pour concrétiser un partenariat stratégique avec la Russie.
C’est un pari audacieux pour l’Algérie, dont les liens sont fortement ancrés avec l’Occident, et qui risque d’en aliéner certains pays. La dépendance de l’Algérie envers la Russie pour 80% de son armement ajoute une complexité supplémentaire à la situation. Tebboune se distingue en étant le seul leader africain et arabe à soutenir ouvertement la Russie dans le conflit ukrainien.
Toujours selon Algérie Part, malgré les risques apparents, Tebboune a affirmé son allégeance à la Russie, posant l’Algérie en adversaire potentiel de l’Occident. Cette décision controversée et les conséquences potentielles pour l’Algérie suscitent des interrogations sur la perception qu’a Tebboune des enjeux.