Ali Bongo, l’ex-président gabonais récemment renversé du pouvoir, s’apprête à se rendre au Maroc après que les putschistes lui ont accordé la permission de quitter le Gabon. Il est attendu qu’il atterrisse au port de Casablanca dans les prochaines heures et s’établisse dans la capitale économique du pays.
Les autorités ayant orchestré le coup d’État au Gabon, dirigées par le général Bries Oligy Ngima, ont autorisé Ali Bongo à voyager hors du pays, comme l’a révélé le colonel Ulrich Matfvombi lors d’une annonce sur la chaîne officielle gabonaise le mercredi dernier. Selon cette déclaration, « En raison de son état de santé, l’ancien président de la République, Ali Bongo Ondimba, jouit de la liberté de mouvement. S’il le souhaite, il peut voyager à l’étranger pour des examens médicaux », rappelant qu’il avait connu des problèmes de santé ces dernières années.
Le père de Bango, figure emblématique dans l’histoire du Gabon, a joué un rôle déterminant dans l’établissement des fondements du pays et dans sa marche vers la modernité. Homme de vision et de conviction, il a laissé une empreinte indélébile dans la politique et la culture gabonaises. Sa vie a été marquée par des luttes acharnées, mais aussi par des réussites majeures qui ont façonné l’identité du Gabon.
Ali Bongo Ondimba, quant à lui, a succédé à son père à la présidence. Durant son mandat, il a tenté de poursuivre l’œuvre de modernisation entreprise par son père tout en y apportant sa propre vision. Cependant, ses années au pouvoir ont été marquées par des défis économiques, politiques et de santé. Sa destitution récente vient ajouter un autre chapitre tumultueux à l’histoire politique du Gabon.