Le roi Mohammed VI a souligné qu’il n’était pas possible de remporter la bataille climatique dans la région du Sahel sans mobiliser de manière optimale les ressources autonomes de ses États, en soulignant la nécessité de lier cela à un soutien financier international répondant aux aspirations du plan d’investissement climatique du Sahel.
Dans le message adressé aux participants à la deuxième session de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement du Comité spécial sur le climat dans la région du Sahel, qui a ouvert ses travaux vendredi à Addis-Abeba, le roi a précisé que cette demande fondamentale est basée sur « l’étape historique franchie lors du 27e sommet de la Conférence des Parties (COP 27), qui a créé un fonds pour indemniser les pertes et les dommages croissants dus à la crise climatique ».
Le roi du Maroc a ajouté dans le message lu par le Premier ministre Aziz Akhannouch que les prévisions indiquent que des perturbations climatiques extrêmes constitueront une menace directe pour la vie d’environ 118 millions d’Africains des catégories les plus pauvres d’ici 2030, et il est prévu que la pauvreté s’étendra à un nombre supplémentaire de 13,5 millions de personnes d’ici 2050 dans les cinq pays du Sahel.