À moins de trois mois du mois sacré du Ramadan, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, annonce une décision salutaire : la fin des émissions de « caméra cachée » sur les chaînes officielles pendant cette période. Une décision qui n’a pas manqué de susciter l’approbation des téléspectateurs marocains, compte tenu de la médiocrité persistante des scénarios de ces caméras cachées.
La confirmation de cette décision a été faite en réponse aux interventions des conseillers après la discussion du budget du ministère à la deuxième chambre mercredi. Mohamed Mehdi Bensaid a souligné que la chaîne « Al Aoula » a déjà mis fin à la diffusion de séries étrangères, et pour la deuxième chaîne « 2M », ces programmes ne représentent que 6 % de la programmation.
Le ministre a également annoncé la mise en place d’un nouveau cahier des charges pour les chaînes publiques, marquant ainsi le retour des débats politiques impliquant la majorité et l’opposition, avec une ouverture à des langues étrangères telles que l’anglais.
Dans le cadre de ces changements, Mohamed Mehdi Bensaid a dévoilé un partenariat avec le ministère de la transition numérique, détenteur du Fonds de soutien à l’amazigh, dans le but de renforcer la chaîne amazighe en résolvant les problèmes qui la concernent.
Quant aux programmes du Ramadan, le ministre a souligné des taux d’audience impressionnants, atteignant 17 millions de téléspectateurs l’année dernière. Cependant, il a insisté sur le fait que ces statistiques ne reflètent pas nécessairement la satisfaction des spectateurs, étant donné la diversité des préférences du public.
La décision de mettre fin aux caméras cachées pendant le Ramadan est perçue comme une initiative bienvenue, offrant aux téléspectateurs une alternative plus qualitative et en phase avec leurs attentes pendant ce mois sacré. Une perspective critique sur les caméras cachées met en lumière le fait que le public, loin d’être qualifié de « bète », a développé une sensibilité au fil du temps. Des révélations suggèrent que les acteurs sont souvent au courant de la prétendue caméra cachée, jouant le jeu en échange de compensations financières modestes et surtout pour qu’ils passent à la télévision devant un large public. Cette réalité remet en question la spontanéité et l’authenticité de ces productions.
La décision de mettre fin aux caméras cachées pendant le Ramadan ouvre la voie à une programmation plus réfléchie et en adéquation avec les aspirations du public. Cela incite également à une réflexion sur la qualité des contenus télévisuels, appelant à des productions plus authentiques et innovantes.
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Tarik ibn Ziad
9 mois il y a
Il ne nous manque plus que l’anglais , langue par excellence du nouvel ordre mondial . Pffff
S.Manoudi
9 mois il y a
Excellente résolution. Les caméras cachées sont très médiocres sur tous les plans 👏👏
Il ne nous manque plus que l’anglais , langue par excellence du nouvel ordre mondial . Pffff
Excellente résolution. Les caméras cachées sont très médiocres sur tous les plans 👏👏