En ce moment, le secteur éducatif au Maroc est en plein mouvement social. Pour la cinquième semaine consécutive, un mouvement de grève national de trois jours est prévu, débutant le mardi 21 novembre et se prolongeant jusqu’au jeudi 23 novembre. Cette action fait suite à des désaccords sur le contenu du nouveau statut adopté par le conseil gouvernemental en octobre dernier.
Des syndicats et organisations éducatives appellent à cette grève, accompagnée de manifestations et de rassemblements devant les directions régionales de l’éducation, spécialement prévus pour le deuxième jour de grève à 10 heures du matin. Le Coordination Nationale du Secteur de l’Éducation (comprenant plus de 23 organisations éducatives) a annoncé qu’elle avait convenu des revendications du personnel éducatif et prévoyait une conférence de presse conjointe la semaine prochaine.
La Coordination Nationale des Enseignants et des Cadres de Soutien soumis au contrat a exprimé son appréciation pour les positions de principe adoptées lors de la réunion du 18 novembre, qui a établi le programme de lutte pour la semaine suivante. Ils ont annoncé leur rejet total du nouveau statut pour le personnel du secteur de l’éducation et de la formation et ont condamné ce qu’ils appellent les « vols successifs » (les déductions) de leurs salaires en raison de la grève.
L’Union Nationale des Employés de l’Éducation (UNTM) a également exprimé son soutien au personnel éducatif jusqu’à la réalisation de leurs demandes, s’opposant fermement au nouveau statut.
La « Coordination Unifiée » des Enseignants et des Cadres de Soutien au Maroc a souligné son indépendance vis-à-vis de toute organisation politique, syndicale ou sectaire. Elle dénonce la gestion irresponsable de la crise par le ministère, à travers la désinformation et l’utilisation de fonctionnaires pour défendre ses « plans destructeurs » contre l’école et la fonction publique.
En réponse, le ministre de l’Intégration Économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes El Sakouri, a rencontré les syndicats signataires de l’accord du 18 janvier. Un rapport sera présenté au Premier ministre, qui rencontrera prochainement les syndicats.
En conclusion, le secteur éducatif au Maroc est en état de mobilisation, avec des grèves et des manifestations prévues pour défendre les droits et les conditions de travail du personnel éducatif.