Le Maroc a enregistré le taux de refus de visas Schengen le plus élevé, d’après une source fiable. Le Maroc se classe cinquième parmi les pays ayant présenté le plus grand nombre de demandes de visa, derrière la Russie (536 241), la Turquie (271 977), l’Ukraine (194 246) et l’Arabie Saoudite (173 485). Cependant, le taux de refus pour le Maroc est le plus élevé avec 27,6 % des demandes rejetées, tandis que les autres pays ont respectivement un taux de refus de 3,2 %, 16,9 %, 2,7 % et 4,3 %.
Besart Bajrami, fondateur de SchengenVisaInfo.com, a souligné que « les Marocains ont dépensé au moins 3 millions d’euros pour des visas qu’ils n’ont jamais reçus », étant donné que les frais de demande de visa Schengen sont de 80 € et qu’ils ne sont pas remboursables. En outre, la collecte de documents pour une demande de visa Schengen est également coûteuse pour les candidats, en plus des frais de visa. Bajrami a ajouté que les candidats devaient également payer une assurance voyage et réserver souvent des hôtels et des vols avec des frais non remboursables.
En effet, le remboursement des frais de visa en cas de refus ne relève pas d’une réglementation, mais plutôt d’une pratique courante et d’une logique de traitement équitable des demandes de visa. Il est donc raisonnable de s’attendre à un remboursement, en tout ou en partie, des frais de visa en cas de refus de la demande. Ce qui n’est pas malheureusement pas le cas.
Il est compréhensible que les Marocains se sentent lésés et frustrés de ne pas être remboursés pour des frais de visas Schengen non accordés. Cependant, il est important de souligner que le processus de demande de visa Schengen est un processus complexe et que le taux de refus est basé sur des critères de sélection stricts qui sont appliqués aux demandeurs.
Pour obtenir un remboursement, il est recommandé aux demandeurs de contacter l’ambassade ou le consulat responsable du traitement de leur demande de visa pour demander des informations sur la politique de remboursement des frais de visa en cas de refus. Ils peuvent également contacter les associations de consommateurs et les organisations de défense des droits des migrants pour obtenir des conseils juridiques et une assistance dans leurs démarches de remboursement.