Le tissage des relations entre le Maroc et les pays membres du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) a atteint une dynamique nouvelle sous le règne du Roi Mohammed VI. Elles sont devenues un modèle de coopération globale et novatrice avec une portée stratégique. Ces liens, enracinés dans une riche tradition de connexions culturelles et historiques, ne cessent de prospérer, transcendant la distance géographique et nourrissant les aspirations communes de tous les acteurs impliqués.
Mustapha Tajeddine, politologue et professeur à l’Université Khalifa des Sciences et Technologies, a dépeint une image où les nations du CCG considèrent le Maroc comme un allié sûr et stable dans plusieurs domaines. Il a également relevé que les pays du CCG ont une volonté affirmée de renforcer leurs alliances avec le Royaume, tout en soutenant résolument les ambitions nationales marocaines.
Cette approbation se traduit concrètement par la reconnaissance sans ambages de la souveraineté marocaine sur le Sahara par les membres du CCG. C’est ainsi que les Émirats Arabes Unis et le Bahreïn ont ouvert des consulats dans les provinces du sud du Maroc, avec d’autres pays du bloc qui devraient suivre cette tendance.
D’un point de vue économique, le Maroc vise à revigorer son partenariat stratégique avec le CCG en instaurant une nouvelle ère de coopération, caractérisée par une diversification élargie. Les spécialistes s’accordent à dire que ce partenariat symbolise parfaitement l’essence même de la coopération entre nations fraternelles.
Parallèlement, le contraste est frappant avec l’Algérie dont les relations avec le CCG, en particulier avec les Émirats Arabes Unis, sont dans une phase de tension. L’intensification des liens entre le Maroc et le CCG, combinée à la normalisation des relations de plusieurs pays du CCG avec Israël, a accentué l’incertitude. Ces évolutions diplomatiques, notamment la normalisation des relations avec Israël par quatre pays du CCG, ont été reçues avec réticence par l’Algérie, exacerbant les tensions et mettant en lumière la complexité des relations diplomatiques régionales.