La situation dans la bande de Gaza s’intensifie de jour en jour, avec l’armée israélienne renforçant ses attaques dans la région. Selon Herzi Halevi, le chef d’état-major de Tsahal, l’objectif est de « maintenir la pression sur l’ennemi ». Il a clairement évoqué la fréquence des attaques, affirmant que l’armée opère « en permanence, de jour comme de nuit ». La détermination de Tsahal est de défendre son territoire « par tous les moyens ».
Ces attaques ont suscité de vives réactions sur la scène internationale. Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, a exprimé ses préoccupations concernant les « claires violations du droit international humanitaire à Gaza ». Sans pointer du doigt une partie en particulier, Guterres a rappelé l’importance de respecter le droit international humanitaire, soulignant que « aucune partie à un conflit armé n’est au-dessus du droit humanitaire international ». Sa demande d’un « cessez-le-feu humanitaire immédiat » vise à faciliter la distribution de l’aide humanitaire dans la région et à alléger les souffrances des civils.
L’aide humanitaire, bien qu’essentielle, rencontre actuellement des obstacles à Gaza. L’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a signalé que certains produits alimentaires, tels que le riz et les lentilles, ne peuvent être utilisés faute d’eau pour la cuisson. Tamara Alrifai, porte-parole de l’UNRWA, insiste sur la nécessité d’une meilleure coordination entre les organisations humanitaires pour répondre efficacement aux besoins urgents des 2,4 millions de Palestiniens vivant à Gaza.
Outre les préoccupations humanitaires, le conflit actuel entre Israël et le Hamas risque d’avoir des répercussions économiques majeures. Lors d’un forum d’investissement en Arabie saoudite, des acteurs majeurs de la finance internationale ont exprimé leurs inquiétudes quant à l’impact potentiel de cette guerre sur l’économie mondiale. Ajay Banga, président de la Banque mondiale, a souligné les risques inhérents à cette situation, qualifiant le moment actuel de « très dangereux ».
Les retombées de la tension entre Israël et le Hamas ne se limitent pas à la région elle-même. La communauté internationale, préoccupée à la fois par le respect du droit international et les conséquences économiques potentielles, appelle à une résolution rapide de ce conflit.