Lors de la session parlementaire consacrée au bilan partiel du gouvernement, le Chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, a mis en avant l’importance des lois, politiques publiques et programmes gouvernementaux qui servent le projet de l’État social. Il a souligné que ces initiatives sont guidées par la vision du Roi Mohammed VI, considérée comme le moteur principal de leur création.
Akhannouch a relevé que les différentes mesures de protection sociale, telles que la généralisation de la couverture santé et le soutien social direct, incarnent l’ambition et la philosophie royales. Ces initiatives visent à renforcer l’État social et à préserver la dignité des citoyens, a-t-il ajouté.
Le chef du gouvernement a insisté sur l’importance de la mise en place d’une couverture santé universelle dès le début de son mandat, soulignant que cela fait partie intégrante de la vision stratégique pour garantir une couverture santé à tous, indépendamment de leur situation sociale, financière ou professionnelle. Il a également souligné la nécessité de gérer efficacement ce projet pour éviter les lacunes des programmes précédents.
Akhannouch a affirmé que la mise en place de la couverture santé obligatoire de base était un succès, avec le transfert de plus de 10 millions de citoyens vers le nouveau système. Le financement de ce système par l’État, d’un montant annuel de 9,5 milliards de dirhams, garantit sa durabilité financière tout en répondant aux attentes des Marocains.
Akhannouch a également mis en lumière l’intégration des travailleurs non salariés dans le système de sécurité sociale, un défi qui a nécessité une approche collaborative. Il a déclaré que ces initiatives prouvent que l’État social n’est pas seulement un slogan, mais une réalité concrète.
En conclusion, le premier ministre a réaffirmé l’engagement total du gouvernement à mettre en œuvre les politiques sociales, exprimant sa fierté d’avoir contribué à ces initiatives nationales visant à sortir des millions de familles de la précarité sociale. Il a souligné que la lutte contre la pauvreté et la fragilité sociale était une priorité nationale, transcendante les clivages politiques, et visait à garantir des conditions de vie dignes pour tous les citoyens.