Dans un contexte mondial marqué par des enjeux géopolitiques et économiques croissants, le sommet saoudo-africain, qui s’est tenu le vendredi 10 novembre à Ryad, a ouvert un nouveau chapitre dans l’histoire de l’Union africaine (UA). Cette rencontre historique, dirigée par le prince héritier Mohammed ben Salmane, a non seulement mis en lumière les dynamiques de pouvoir et de coopération au sein du continent africain, mais a également jeté les bases d’une ère de progrès et d’unité, redéfinissant le rôle et la structure de l’UA sur la scène internationale.
Le sommet saoudo-africain, Dirigé par le prince héritier Mohammed ben Salmane, le sommet saoudo-africain a vu la participation de la quasi-totalité des nations de l’UA, à l’exception notable du groupe séparatiste du Polisario.
Le discours d’ouverture de Mohammed ben Salmane a été particulièrement remarquable, affirmant que l’Afrique se compose de 54 nations, excluant ainsi le groupe auto-proclamé « RASD ». Cette affirmation a été unanimement acceptée par les délégués de l’UA, reconnaissant ainsi l’incohérence que représente le 55ème membre de l’organisation.
Ce sommet a été caractérisé par des allocutions significatives de divers chefs d’État et s’est conclu par une déclaration commune esquissant une décennie de collaboration, qui repose sur des principes fondamentaux tels que le respect de la souveraineté nationale, la non-intervention dans les affaires internes des États, la bonne entente et le respect mutuel.
De plus, le sommet a annoncé des engagements d’investissement saoudiens s’élevant à environ 25 milliards de dollars d’ici 2030, doublant ainsi les investissements de la décennie précédente. Cela inclut notamment cinq milliards de dollars alloués au développement et un milliard à la gestion des ressources hydriques.
Par cette initiative, Mohammed ben Salmane a non seulement réussi à fédérer les pays africains autour de projets communs, mais aussi à marginaliser le Polisario, perçu comme un obstacle au développement de l’Afrique. Le succès de ce sommet témoigne de la détermination des pays africains à rectifier ce qu’ils considèrent comme une erreur historique : l’admission de la « RASD » au sein de l’UA.
Le sommet a également mis en lumière la position précaire du Polisario au sein de la communauté africaine. L’absence de contestation à son exclusion indique une volonté de se concentrer sur des enjeux plus cruciaux, se libérant ainsi des contraintes imposées par ce groupe.
Toutefois, cette situation soulève des questions quant à l’intégrité de l’UA. Bien que certains pays, notamment l’Afrique du Sud et l’Algérie, insistent sur une participation inclusive, la majorité ne reconnaît pas la « RASD ». La position de la Ligue arabe, qui ne reconnaît pas non plus le Polisario, semble confirmer cette tendance.
Le sommet a non seulement renforcé l’unité africaine, mais a aussi ouvert la voie à un avenir prometteur pour l’UA, guidé par la vision et le leadership de Mohammed ben Salmane. La résolution de la question du Polisario apparaît désormais comme une étape essentielle pour le futur de l’Union africaine. En effet, « il faut extirper le mal pour permettre à l’arbre de croître sainement ». Cette expression souligne la nécessité impérative de résoudre les conflits et les divisions internes pour assurer un développement harmonieux et robuste de l’organisation panafricaine.