Un grand conflit tribal est survenu dans les camps de Tindouf, opposant les tribus Ascarne et Al-Faqra, cet afrontement a échappé au contrôle des milices séparatistes du Polisario, les obligeant à faire appel à la gendarmerie algérienne pour tenter de maîtriser la situation.
Cette confrontation tribale a vu les deux parties prendre les armes, suscitant l’alarme au sein du leadership du Polisario, déjà affaibli par divers revers. En réponse, le Polisario a sollicité l’intervention de son protecteur, l’Algérie.
Des sources algériennes indiquent que l’armée algérienne est intervenue dans les camps de Tindouf, déployant des forces de gendarmerie pour prévenir un affrontement armé, face à l’incapacité du Polisario à gérer la situation. Cette confrontation armée a plongé les camps de Tindouf dans une atmosphère tendue, faisant craindre une insurrection similaire à celle des années 1980 qui avait secoué la direction de Rabouni.
Dans les camps de Tindouf, la crise actuelle dévoile non seulement les failles du Polisario, perçu par plusieurs États comme un groupe terroriste, mais aussi la complexité de sa relation avec l’Algérie. En tant que soutien et créateur présumé du Polisario, l’Algérie semble avoir peu d’intérêt à voir ce groupe se fragmenter. Cette situation soulève des questions sur la durabilité de leur alliance, surtout quand la survie dans les camps est jugée inhumaine et les détournements des aides humanitaires internationales, au profit des dirigeants du Polisario, accentuent le désir des résidents de s’en détacher.