Au cours des six premières semaines du conflit entre Israël et le Hamas, l’armée israélienne aurait largué des centaines de ses bombes les plus destructrices sur des zones densément peuplées où des civils palestiniens s’abritaient, révèle une enquête du New York Times. L’utilisation de l’intelligence artificielle sur des images satellites a permis d’identifier au moins 208 cratères causés par ces bombes, pesant environ 900 kg chacune. Les experts estiment que la reconstruction des zon
es touchées prendra des décennies. La portée des bombardements israéliens est qualifiée de « du jamais vu depuis la guerre du Viêt Nam » par Marc Garlasco, ancien analyste du renseignement militaire américain.
Un porte-parole de l’armée israélienne a répondu en affirmant que l’objectif principal des bombardements était d’éliminer le Hamas, ajoutant que des précautions étaient toujours prises pour limiter les dommages causés aux civils.
Le bilan humain du conflit, entamé le 7 octobre, s’élève déjà à au moins 20 000 morts dans la bande de Gaza.
L’utilisation massive de bombes dévastatrices par l’armée israélienne à Gaza, en dépit des avertissements aux civils de s’abriter dans ces zones, soulève des inquiétudes profondes quant à la moralité de ses actions. Les experts décrivent ces bombardements comme sans précédent depuis la guerre du Viêt Nam, tandis que les pertes humaines à Gaza atteignent déjà des proportions alarmantes. Les allégations d’inhumanité et d’abus de pouvoir militaire par Israël, visant apparemment à éliminer le peuple palestinien, alimentent les craintes de crimes de guerre dans un conflit aux conséquences humanitaires dévastatrices.