Une série d’opérations de sécurité orchestrées le mercredi 26 juillet dans diverses villes du Maroc ont mis à jour des réseaux présumés liés à des organisations terroristes. Ces interventions sont le prolongement des investigations lancées en mars suite à l’arrestation des trois supposés responsables du meurtre ignoble d’un officier de police à Casablanca dans le contexte de conspirations terroristes.
Les actions ont été conjointement conduites par les services de la Brigade nationale de police judiciaire (BNPJ), les membres du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) et les unités spéciales de la Direction générale de surveillance du territoire national (DGST). Parmi plus de 50 individus arrêtés, 21 ont été placés en détention provisoire sous l’égide du parquet compétent, tandis que 29 ont été libérés.
Ces opérations de sécurité ont révélé l’existence de plusieurs groupes distincts suspectés d’allégeance à l’organisation terroriste Daech et à Al Qaïda. Les interventions de sécurité ont permis de dévoiler des ramifications et des réseaux associés à ces groupes.
Rappelons que les trois présumés responsables du meurtre de l’officier de police avaient planifié un projet terroriste visant à perturber l’ordre public. Des perquisitions ont également conduit à la découverte d’armes blanches, de publications encourageant le terrorisme et de documents sur la fabrication d’explosifs, révélant une menace terroriste persistante au Maroc.
Depuis sa fondation en 2015, le BCIJ a démantelé environ 90 cellules terroristes, avec 1 490 individus arrêtés, y compris ceux impliqués dans l’affaire du meurtre de l’officier de police. Concernant les combattants marocains qui ont rejoint des zones de conflit en Irak et en Syrie, leur nombre s’élevait à 1 670, avec 141 poursuivis et condamnés après leur retour ou extradition au Maroc.