Le Maroc fait face aux conséquences dévastatrices du séisme survenu le 8 septembre de cette année. Le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et des Sports, Chakib Benmoussa, a annoncé que pas moins de 1050 établissements éducatifs ont été touchés par cette catastrophe naturelle.
Lors d’une conférence de presse qui a suivi le Conseil du gouvernement, le ministre a précisé que parmi ces écoles, environ 60 se sont complètement effondrées, tandis que les autres ont subi des fissures importantes, les rendant inutilisables. Des équipes d’experts ont été déployées sur le terrain pour inspecter les bâtiments endommagés.
Le nombre d’élèves affectés par ces événements s’élève à 60 000, dont environ 9 000 étudiants du secondaire, dont les écoles ne sont plus en mesure d’accueillir les cours. Ils ont été transférés vers des établissements proches, où des solutions d’hébergement ont été mises en place. Une assistance psychologique spéciale est également proposée pour aider les élèves à surmonter le traumatisme causé par le séisme.
En ce qui concerne les élèves de l’enseignement primaire, leur nombre atteint 50 000. Le ministère a cherché à assurer leur accueil au niveau local, car il serait difficile de les déplacer vers d’autres endroits.
Le ministère de l’Éducation nationale a également annoncé des mesures de reconstruction des écoles endommagées. Certaines d’entre elles pourraient être reconstruites en quelques mois, dans l’objectif que les travaux soient achevés avant le prochain semestre scolaire. Une révision des aspects pédagogiques est également prévue, avec des activités complémentaires, notamment un programme d’activités sportives et récréatives.
Enfin, une réforme majeure concerne le personnel du ministère de l’Éducation nationale, qui bénéficiera désormais d’un système unifié basé sur la fonction publique. Ceci vise à stimuler la profession d’enseignant et à améliorer son attractivité. Un budget supplémentaire de 9 milliards de dirhams sera alloué aux salaires au cours des quatre prochaines années pour soutenir ces réformes cruciales.