Le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a annoncé une série de mesures d’urgence pour faire face à la pénurie d’eau qui touche le Maroc, tant en milieu urbain que rural. Ces mesures visent à garantir l’approvisionnement en eau de la population et à assurer l’irrigation des terres, conformément à un programme élaboré en collaboration avec le ministère de l’Agriculture.
Dans une interview accordée au quotidien « Le Matin », Nizar Baraka a souligné que des projets pour la mobilisation des ressources en eau, conventionnelles et non conventionnelles, sont en cours à un rythme accéléré, en réponse aux directives du roi Mohammed VI.
Parmi les solutions adoptées pour faire face à la situation hydrique alarmante du début de l’année hydrologique 2023-2024, figure le recours croissant au dessalement de l’eau de mer pour approvisionner les villes côtières. Cela permet de réserver les eaux des barrages pour les zones intérieures et de montagne, répondant ainsi à leurs besoins en eau potable et en irrigation.
En outre, des transferts d’eau entre bassins hydrauliques sont envisagés pour garantir l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation, notamment par la mise en place de conduites d’interconnexion et la réalisation de forages. Ces initiatives s’inscrivent dans le cadre d’une approche de solidarité régionale, visant à partager les ressources hydriques entre les régions excédentaires et déficitaires.
Concernant l’irrigation agricole, le ministre a souligné que des réductions ont été opérées afin de prioriser l’approvisionnement en eau potable des villes et centres urbains. Depuis septembre 2021, 54% des apports en eau ont été alloués à l’irrigation, soit 3,5 milliards de mètres cubes sur un total de 6,5 milliards.
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Simo
1 année il y a
Mesures d’urgence c’est les piscines des hôtels des villas du golf etc pas les hammans puisque vous avez des douche et des salles de bains chez vous no more comment
Chaieb
1 année il y a
Les mesures préconisées pour répondre au stresse hydrique auraient dû être prises il y a une vingtaine d’années, actuellement il faut bien insister sur :
– l’économie et la bonne gestion de l’eau d’irrigation en favorisant les methodes d’irrigation rationnelles, éviter les cultures gourmandes en eau et encourager les cultures a valeurs ajoutées et non gourmandes en eau
– le traitement efficace des eaux usées pour l’irrigation et concevoir des eaux potables par phénomène d’osmose
– la plantation et et le reboisement des zones forestières dépourvues de leur arbres et de zones des bassins versants pour favoriser l’infiltration des eaux de pluies
-programmation de forages profonds et semi-profonds pour alimenter les zones en pénurie d’eau
-dessalement de l’eau de mer
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Lahlou Mohamed
1 année il y a
Toutes ces solutions sont les bienvenues et nécessaires .
Ne faut-il pas également réfléchir d’ores et déjà au transfert de l’eau de l’Afrique de l’Ouest vers le Maroc ? La Libye l’a bien fait sur 4000 km avec un DN de 4 m .
Réfléchissons à cette solution avec l’Espagne et le Portugal ….Europe du Sud .
Beaucoup de difficultés certes , mais dans 15/20 ans , cette solution sera sans aucun doute possible .
Mesures d’urgence c’est les piscines des hôtels des villas du golf etc pas les hammans puisque vous avez des douche et des salles de bains chez vous no more comment
Les mesures préconisées pour répondre au stresse hydrique auraient dû être prises il y a une vingtaine d’années, actuellement il faut bien insister sur :
– l’économie et la bonne gestion de l’eau d’irrigation en favorisant les methodes d’irrigation rationnelles, éviter les cultures gourmandes en eau et encourager les cultures a valeurs ajoutées et non gourmandes en eau
– le traitement efficace des eaux usées pour l’irrigation et concevoir des eaux potables par phénomène d’osmose
– la plantation et et le reboisement des zones forestières dépourvues de leur arbres et de zones des bassins versants pour favoriser l’infiltration des eaux de pluies
-programmation de forages profonds et semi-profonds pour alimenter les zones en pénurie d’eau
-dessalement de l’eau de mer
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Toutes ces solutions sont les bienvenues et nécessaires .
Ne faut-il pas également réfléchir d’ores et déjà au transfert de l’eau de l’Afrique de l’Ouest vers le Maroc ? La Libye l’a bien fait sur 4000 km avec un DN de 4 m .
Réfléchissons à cette solution avec l’Espagne et le Portugal ….Europe du Sud .
Beaucoup de difficultés certes , mais dans 15/20 ans , cette solution sera sans aucun doute possible .