Dimanche 18 février 2024, les autorités locales relevant de la préfecture d’arrondissements Al Fida-Mers Sultan ont lancé une opération d’évacuation de l’espace connu sous le nom de « Beggar », situé à proximité de la gare routière casablancaise « Ouled Ziane ». Cette initiative visait à déloger les migrants subsahariens en situation irrégulière au Maroc qui avaient établi un campement dans cette zone.
Cependant, lors de l’intervention des forces publiques pour démanteler cet espace occupé, un événement tragique est survenu : la découverte d’un cadavre calciné. Cette macabre trouvaille a jeté une lumière sombre sur l’opération d’évacuation, suscitant des interrogations et des inquiétudes quant aux circonstances de ce décès.
Selon les premières informations disponibles, les migrants auraient délibérément déclenché des incendies lors de l’opération, provoquant ainsi des actes de vandalisme. Ces événements ont rendu l’intervention des autorités encore plus complexe et ont vraisemblablement contribué à l’aggravation de la situation.
Suite à la découverte du cadavre, les autorités ont pris des mesures immédiates. La dépouille a été transférée à la morgue locale afin d’être soumise à une autopsie approfondie. Parallèlement, une enquête judiciaire a été ouverte sous la supervision du parquet compétent. L’objectif est d’identifier l’identité de la victime et de déterminer les circonstances exactes de ce tragique événement.
Cette découverte soulève des questions cruciales sur les conditions de vie des migrants en situation irrégulière au Maroc, ainsi que sur l’efficacité des mesures prises par les autorités pour faire face à cette réalité complexe. Le drame survenu lors de cette opération d’évacuation met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontées les autorités locales dans la gestion des flux migratoires et dans la protection des droits fondamentaux des personnes concernées.