L’Algérie, historiquement acteur clé sur la scène arabe et islamique, semble s’être lancée dans une série d’actions diplomatiques contradictoires ces dernières années, remettant en question sa position sur l’échiquier mondial.
Récemment, la décision de l’Algérie de boycotter la 147e session de l’Union interparlementaire à Luanda et la non-participation du président Tebboune au sommet du Caire sur la situation en Palestine ont soulevé des interrogations. De plus, lors de réunions majeures concernant la Palestine, notamment celles organisées par l’Organisation de la coopération islamique et la Ligue des États arabes, l’Algérie a choisi une position divergente, soulignant son insatisfaction avec les déclarations finales.
Ces actions, perçues par beaucoup comme des « bouderies », mettent en lumière un sentiment d’isolationnisme croissant, contrastant avec l’approche proactive et unifiée autrefois adoptée par l’Algérie sur de tels enjeux.
L’un des revers diplomatiques majeurs pour l’Algérie a été sa tentative non aboutie d’adhérer aux BRICS, malgré les efforts intenses du président Tebboune en 2022. Tandis que des nations comme l’Iran et l’Égypte ont été admises, l’Algérie est restée à l’écart. Le rejet, renforcé par des commentaires tranchants de la Russie, a été perçu comme un révélateur de l’affaiblissement de la stature internationale de l’Algérie.
Les tentatives de renforcement des relations avec des puissances mondiales telles que la France et les États-Unis ont également connu des défis. Les récentes visites diplomatiques, largement médiatisées, n’ont pas porté les fruits escomptés, renforçant la perception d’une diplomatie algérienne en crise.
Le conflit du Sahara occidental, où l’Algérie est de plus en plus vue comme un acteur clé, a également exposé ses limites diplomatiques. Malgré son soutien historique à la cause sahraouie, l’Algérie semble de moins en moins influente dans le processus de résolution.
L’échec de la diplomatie algérienne pourrait être le reflet d’un système de gouvernance défaillant. Les déclarations controversées du président Tebboune et l’absence de vision claire sur les enjeux mondiaux actuels – tels que le changement climatique et la digitalisation – contribuent à une image affaiblie sur la scène mondiale.
La trajectoire actuelle de l’Algérie semble être le produit d’un régime militaire et d’une direction sous Tebboune qui n’ont pas su répondre efficacement aux aspirations et aux défis d’une nation si riche en histoire et en potentiel. Les choix diplomatiques et les actions isolées traduisent non seulement une vision étriquée, mais aussi une gestion erronée d’un pays qui mérite indéniablement mieux. La grandeur historique de l’Algérie et sa place stratégique sur l’échiquier mondial devraient être des atouts, mais ils semblent actuellement être sous-exploités. Alors que l’Algérie devrait être un leader régional influent, elle semble perdre pied face aux défis contemporains. Faut-il voir dans cette incapacité une conséquence directe de la mainmise militaire sur la politique algérienne ? Tebboune est-il réellement à la hauteur de la tâche qui lui est confiée ? Ces questions demeurent cruciales pour l’avenir de l’Algérie sur la scène internationale.
1 Comment
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Viaud
1 année il y a
Ce pauvre pays va complètement a la dérive.quel dommage.dirige par des incapable.et un peuple endormi.et des nouvelles générations inconscientes de ce qui leur arrivent.enfin esperons qu’un jour viendra???
Ce pauvre pays va complètement a la dérive.quel dommage.dirige par des incapable.et un peuple endormi.et des nouvelles générations inconscientes de ce qui leur arrivent.enfin esperons qu’un jour viendra???