Pedro Sanchez, reconduit à la tête de l’exécutif ibérique, a confirmé la stabilité de son cercle rapproché à la Moncloa, maintenant les ministres de l’Intérieur et des Affaires étrangères dans leurs fonctions, selon des sources médiatiques de ce lundi. Cette décision marque une continuité dans la gestion des affaires de l’État, tout en s’orientant vers une nouvelle approche, en particulier dans la gestion des relations bilatérales avec le Maroc et d’autres dossiers clés.
Fernando Grande-Marlaska à l’Intérieur et José Manuel Albares aux Affaires étrangères ont été reconduits, symbolisant la normalisation des relations diplomatiques entre le Maroc et l’Espagne. La structure de l’exécutif, composée de 22 membres, n’a pas réservé de surprises majeures, avec des figures telles que Margarita Robles à la Défense, Luis Planas à l’Agriculture, et Pilar Alegria à l’Éducation.
Le gouvernement espagnol, sous la direction de Sanchez, envisage des ajustements, notamment en faveur de la féminisation, avec une répartition actuelle de 12 femmes et 10 hommes. Cela inclut de nouveaux venus comme Angel Victor Torres et Jordi Hereu, ainsi que Pablo Bustinduy de Podemos.
Un point notable est le rôle accru de Félix Bolanos, conservant son rôle clé au sein de l’équipe en tant que ministre de la Présidence et des Relations avec la justice, et s’appropriant également le portefeuille de la Justice. Cette responsabilité est cruciale dans une législature dominée par la loi d’amnistie, dont il est l’architecte principal.
Malgré ces continuités et ajustements, certaines incertitudes demeurent, notamment sur des sujets sensibles tels que l’ouverture des douanes commerciales avec les présides, la gestion de l’espace aérien au Sahara, l’extension du domaine maritime et la création d’une gestion migratoire commune.