Le dernier délai accordé à madame le maire Asmaa Aghlalou pour reconsidérer sa décision de démissionner de son rôle de maire de Rabat a expiré aujourd’hui, mercredi. Cette démission met officiellement la capitale marocaine sans maire en fonction. Conformément à la loi, le wali Mohamed El Yaacoubi ouvrira les candidatures pour le poste de maire et fixera une date pour le scrutin, réservé exclusivement aux membres du conseil.
La démission d’Asmaa Aghlalou, annoncée dans une lettre adressée au wali Mohamed Yacoubi, a été interprétée comme un geste visant à préserver les intérêts des habitants de Rabat, mettant ainsi fin à une crise qui perdurait depuis plusieurs mois.
Les candidats potentiels doivent être accrédités par leur parti politique respectif, et tout candidat doit provenir des cinq principales formations politiques. Bien que le PAM et l’Istiqlal puissent choisir de ne pas présenter de candidat, le nouveau maire sera issu des rangs de la majorité composée du RNI, du PAM et du PI.
Cette majorité détient 52 sièges sur les 81 que compte la mairie de Rabat. Il est donc probable qu’un consensus soit recherché entre les dirigeants de ces partis.
Le départ d’Asmaa Aghlalou de son poste de maire de Rabat ouvre la voie à de nouveaux horizons pour la gouvernance de la capitale marocaine. Alors que les discussions pour désigner son successeur se poursuivent, certains élus expriment des réticences quant à la possibilité que la mairie de Rabat soit à nouveau occupée par une femme. Cependant, selon nos sources, le Rassemblement national des indépendants (RNI), le parti majoritaire, envisage la continuité d’une femme à ce poste prestigieux. Parmi les noms qui circulent, celui de Fatiha El Moudni ressort avec insistance. Diplômée de renom et dotée d’une expérience solide dans le domaine de la gestion publique, Fatiha El Moudni est considérée comme une candidate prometteuse pour assumer la responsabilité de maire de Rabat. Sa nomination, si elle se concrétise, pourrait être un symbole fort de la volonté de promouvoir l’égalité des genres et d’offrir des opportunités égales dans le domaine de la gouvernance locale.